
FINACTU a l’honneur d’accompagner le Secrétariat Général de la CIMA dans la préparation de l’avenir de l’assurance Africaine, à travers de nombreuses études thématiques
Juillet 2022
Depuis fin 2019, le Groupe FINACTU a l’honneur d’accompagner le Secrétariat Général de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance, organisme de régulation et de supervision de l’assurance commun à 14 pays africains francophones.
Le mandat confié à FINACTU, sur financement de l’Agence Française de Développement, consiste à apporter l’expertise de ses Experts à la CIMA sur les nombreuses problématiques qui permettront de forger l’assurance africaine de demain. À ce titre, les équipes de FINACTU ont déjà conduit plusieurs études :
- Une première étude sur les effets de la réforme de 2016 sur le relèvement du capital social à 3 puis 5 milliards FCFA a montré que cette mesure a permis de renforcer la robustesse des compagnies d’assurance, même si l’impact global sur la consolidation du marché reste encore mitigé.
- Une étude sur la réforme de la réassurance de 2016 a mis en évidence que cette réforme a permis d’augmenter les cessions aux réassureurs locaux, mais n’a pas atteint encore son plein potentiel, que ce soit pour augmenter fortement la rétention des risques de masse dans l’espace CIMA ou pour renforcer les capacités financières et techniques des acteurs locaux.
- Une troisième étude sur les effets de la réforme relative à la provision de gestion a permis d’évaluer l’impact de cette provision pour un échantillon de 40 compagnies d’assurance vie et d’identifier les pistes d’ajustement et d’harmonisation des modalités de calcul afin d’améliorer la mise en œuvre de la réforme.
- Soucieuse de développer les Fintech, AssurTech, RegTech et l’assurance mobile, la CIMA a mandaté FINACTU pour identifier les enjeux de la transformation digitale sur le secteur et proposer des recommandations concrètes pour y parvenir.
- Une cinquième étude a été consacrée à la micro-assurance et l’inclusion financière comme vecteur de croissance et d’inclusion sociale. Elle a montré l’impact limité du livre VII sur le développement de la micro-assurance en raison de 8 freins majeurs et a formulé des recommandations pour les dépasser et accélérer son développement.
- Analysant ensuite l’écosystème des investissements, des placements et des marchés financiers dans le meilleur intérêt des assurés dans la zone CIMA, l’équipe FINACTU a identifié les axes d’amélioration de la réglementation à travers un benchmark raisonné de l’écosystème et de la réglementation des placements dans d’autres pays (Ghana, Nigéria, Maroc et France).
- Une septième étude a été consacrée au sujet délicat de l’agrément unique. FINACTU a démontré l’opportunité et la faisabilité d’évoluer sans attendre vers un agrément unique, au regard des potentialités énormes de cette réforme sur le développement du secteur et de l’absence de contraintes bloquantes.
- La huitième étude, sur les assurances obligatoires, a permis de confirmer l’opportunité d’en augmenter le nombre et de proposer des prérequis techniques et organisationnels en vue de leur adoption.
- Enfin, FINACTU a réalisé une neuvième étude démontrant l’opportunité d’introduire un indice de confiance dans la zone CIMA avec l’élaboration d’un guide pas à pas pour sa construction.
Ces neuf études, conduites en forte interaction avec les 14 Directions Nationales des Assurances des pays membres, et l’ensemble du secteur, permettent de préparer l’assurance de demain, en assurant l’évolution permanente du secteur dans un monde en croissance accélérée.
Comme le rappelle Géraldine MERMOUX, Directrice Générale Associée du Groupe FINACTU, « Par ces études, la CIMA entend transformer l’assurance africaine en un véritable « marché commun des assurances » qui présenterait d’innombrables avantages : i) passer de marchés pris individuellement trop étroits à un marché unique de 182,5 millions d’habitants (2019) ; ii) favoriser l’émergence d’acteurs régionaux disposant de la taille critique contribuant ainsi à réduire le poids des frais de gestion ; iii) accroître la rétention au plan national et régional ; iv) accroître la concurrence dans l’intérêt des assurés avec la réduction des prix et l’amélioration des services offerts ; v) augmenter la diversification des risques au profit des assureurs. Pour enclencher rapidement les prochaines étapes, il faudrait tirer profit de deux enseignements clés : 1) la zone CIMA est relativement bien intégrée, plus particulièrement dans le domaine de l’assurance où le Traité CIMA et le Code des assurances, constituent ensemble une véritable législation unique de l’assurance dans les pays de la zone franc ; 2) il n’existe aucun obstacle bloquant pour la mise en œuvre de l’agrément unique ».